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« L’indice de durabilité servira autant aux acheteurs qu’aux fabricants d’appareils électriques. »

  • Industrie / Production durable

Depuis début 2025, la loi impose aux magasins d’afficher l’indice de durabilité de chaque téléviseur et lave-linge présent dans leurs rayons. Cette note sur dix remplace l’indice de réparabilité que d’autres catégories d’appareils sont encore tenus d’arborer. Quelle est la différence entre ces deux indices ? Peut-on s’y fier ? Explications d’Anne-Charlotte Bonjean, coordinatrice du pôle durabilité et ressources à l’ADEME.

octobre 2025

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Qu'est-ce que l'indice de réparabilité ?
Anne-Charlotte BONJEAN

La loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire (AGEC) prévoit la mise en place d’un indice de réparabilité à partir de 2021 sur les équipements électroniques, afin d’informer les consommateurs sur la capacité de chaque modèle à être réparé en cas de panne. Les smartphones, les ordinateurs portables, les téléviseurs, les lave-linges, les tondeuses à gazon électriques, les lave-vaisselles, les aspirateurs et les nettoyeurs à haute pression ont été les premiers concernés. Les vélos à assistance électrique (VAE), les robots de cuisine, les appareils de coiffure soufflant (sèche-cheveux, brosse soufflante…) et les enceintes audio devraient être les prochains à afficher cette note sur 10 accompagnée d’un picto « outils », en 2026. 

Plusieurs pictogrammes de différentes couleurs qui rensiegnent sur le degrés de réparabilité d'un appareil
Et quelles sont les différences avec l'indice de durabilité ?
Nom

Le déploiement d’un indice de durabilité à partir de 2025 est prévu dans la même loi. Les fabricants de téléviseurs et de lave-linge s’en sont déjà dotés, en début d’année, choisissant, pour plus de lisibilité, de construire un indice de durabilité qui intègre l’indice de réparabilité. L’indice de durabilité reprend en effet ses critères : disponibilité et prix des pièces détachées, facilité à démonter le produit, existence d’une documentation technique, etc. Mais il tient compte aussi d’indicateurs de fiabilité, comme la performance du produit, sa résistance aux contraintes et à l’usure, la facilité de sa maintenance et de son entretien, ou encore la durée de garantie. La présentation de cet indice est très similaire à l’indice de réparabilité, auquel il se substitue : une note sur 10, accompagnée cette fois d’un picto « sablier ».

Plusieurs pictogrammes de différentes couleurs qui rensiegnent sur le degré de durabilité d'un appareil
Pourquoi le nouvel indice ne s’applique-t-il qu’aux téléviseurs et lave-linges ? Qu’en est-il des autres appareils numériques et électroménagers ?
A-C. B.

Pour pouvoir comparer des produits de même catégorie, il faut que tous passent par les mêmes tests de performance. Tous les fabricants en réalisent, mais sans qu’il y ait de processus de test harmonisé ou normalisé. Seuls les fabricants de téléviseurs et de lave-linges ont, pour le moment, des protocoles communs. C’est pourquoi les autres équipements électroniques continuent d’afficher l’indice de réparabilité. Mais d’autres filières sont en train de travailler avec les pouvoirs publics à la définition de critères d’évaluation de la réparabilité et de la durabilité de leurs produits. Cela peut prendre du temps.

Le cas des smartphones est à part. Depuis mi-juin, ils n’arborent ni indice de réparabilité ni indice de durabilité. La réglementation européenne, qui prime sur la loi française, impose pour ces appareils une étiquette énergie de nouvelle génération, qui intègre ses propres critères de durabilité : réparabilité, engagement sur la tenue de la batterie, résistance aux chocs, perméabilité.

Visuel montrant une étiquette permettant d'évaluer les dépenses énergétiques d'un appareil avec un système de couleurs
Les indices de durabilité et de réparabilité sont le fruit d’une auto-déclaration des fabricants. Peut-on réellement avoir confiance en eux ?
A-C. B.

Oui. Les méthodes de calcul de ces notes sont définies par des textes législatifs, et des contrôles de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) s’assurent que les protocoles sont respectés. Cela a été le cas pour l’indice de réparabilité, et ce sera certainement le cas pour l’indice de durabilité. La répartition des notes déclarées par les fabricants semble par ailleurs cohérente avec la réalité du marché.

Ce type d’affichage a-t-il réellement un impact ?
A-C. B.

Oui. Il est encore tôt pour mesurer l’impact de l’indice de durabilité. Mais les études portant sur l’indice de réparabilité montrent que cela influence autant l’acte d’achat que la conception des appareils. Quand les consommateurs ont le choix entre deux produits de gamme équivalente, ils sont prêts à abandonner leur marque de préférence pour un objet plus réparable. C’est devenu un critère qu’ils regardent.

Les fabricants, eux, se servent de la grille de notation de l’indice comme d’un cahier des charges, avec des critères à cocher, pour améliorer l’écoconception de leurs produits. D’après une étude réalisée par la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) en 2023, deux ans après la mise en place de l’indice de réparabilité, les notes moyennes avaient augmenté dans chacune des catégories de produits concernées. Les marques n’aimant pas être en queue de peloton, elles ont fait en sorte de remonter dans les classements. Par exemple, du côté des fabricants de smartphones, Samsung a augmenté la durée de disponibilité de sa documentation technique, tandis qu’Apple a rendu plus facile le démontage de ses batteries. Nous nous attendons à ce que de telles initiatives, prises sous l’impulsion de la mise en œuvre de l’indice de réparabilité, surgissent également avec l’indice de durabilité.

12 %

C’est l’augmentation de la note moyenne de l’indice de réparabilité affiché sur les smartphones entre janvier 2021 et décembre 2022. Pour les lave-linges hublot, les notes ont grimpé de 4 %. Pour les télévisions, elles se sont accrues de 9 %. (source : DITP, 2023)

62 %

des Français connaissent l’indice de réparabilité. 71 % de ceux qui le connaissent le jugent fiable et 68 % estiment qu’il aura un impact important, voire déterminant, dans leurs futurs achats. (source : ADEME, 2025)

En savoir plus
  • Le site Agir pour la transition
  • Le site du Ministère de la Transition
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  • #écoconception
  • #réparation
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