L’édito de Johan Ransquin, Directeur Adaptation, aménagement et trajectoires bas carbone à l’ADEME
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Dans un contexte de climat social heurté par les crises économique, climatique et sanitaire, il devient impératif de requestionner les manières d’apporter de la qualité de vie dans nos villes.
La dernière vague d’enquête de l’Observatoire des usages et représentations des territoires (2021), dont l’ADEME est partenaire, confirme par ailleurs le désir de nature en ville des Français. La préservation et le renforcement de la nature apparaissent alors comme un levier de résilience majeur pour nos territoires. Une conception et une gestion systémique de la nature dans nos villes sont susceptibles d’apporter de nombreux cobénéfices, conjuguant les bienfaits pour l’atténuation et l’adaptation au changement climatique grâce au potentiel de stockage carbone, et l’effet sur le rafraîchissement urbain, ainsi que les effets positifs sur la santé et le bien-être des citoyens.
Pour tenir ses promesses, la réintroduction de la nature en ville impose des changements de paradigme dans nos manières de planifier et d’aménager, dans un contexte de changement climatique où il est nécessaire de penser le végétal à l’horizon 2050. Les recherches soutenues par l’ADEME ici présentées viennent éclairer les ambivalences liées à la place du végétal en ville, à différentes échelles temporelles et spatiales du projet urbain.