L’éditorial de Philippe Masset, directeur Europe et International à l’ADEME.
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La COP 26 de novembre 2021 s’est conclue par l’adoption du pacte de Glasgow. Si ce texte est jugé décevant par certains, la réalité est plus complexe. En effet, au-delà des négociations entre États, de nombreuses coalitions et initiatives d’acteurs sub-étatiques démontrent une volonté affirmée de transformer notre société. C’est notamment le cas des entreprises, qui ont intégré les défis liés à la transition vers une économie décarbonée et s’organisent pour faire face aux changements climatiques et à leurs conséquences. À Glasgow, plus de 20 secteurs professionnels étaient représentés et des coalitions ont pu être scellées dans de nombreux domaines comme l’automobile, les infrastructures ou encore la mode. Deux défis principaux doivent être relevés : ceux de la transition et de l’adaptation. Dans la continuité de ses deux stratégies « Adaptation au changement climatique » et « Entreprises », l’ADEME accompagne les acteurs privés dans leurs démarches. En leur apportant des méthodologies pour comprendre les impacts du changement climatique à tous les niveaux de la chaîne de valeur, et en leur fournissant des outils pour s’y adapter. Les articles de cette lettre ADEME International illustrent cet accompagnement en s’adressant tout particulièrement aux PME-ETI, pour qui l’horizon 2050 est souvent éloigné des préoccupations immédiates de leurs dirigeants.