L’édito de Gilles Aymoz, directeur adjoint Villes et Territoires Durables à l’ADEME.
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La logistique ne se résume pas au seul transport des marchandises : c’est aussi toute une série d’actions et d’échanges de données, en amont du transport (entreposer, emballer, programmer…) et en aval (déplacements des consommateurs, gestion des emballages…). Les impacts environnementaux sont nombreux : des émissions de gaz à effet de serre et de polluants de l’air jusqu’à la perte de biodiversité due à l’artificialisation des sols liée à la création d’entrepôts. Les acteurs de la logistique sont de plus en plus mobilisés dans la transition écologique de leur filière. En témoignent la réussite de programmes de Certificats d’économies d’énergie (CEE) comme EVE (« Engagements volontaires pour l’environnement – Transport et logistique »), InTerLUD (« Innovations territoriales et logistique urbaine durable ») et ColisActiv’ (visant à développer la livraison de colis à vélo). En témoignent aussi les récents travaux de concertation dans cette filière (comité technique de liaison de la logistique urbaine, feuille de route de décarbonation des véhicules lourds prévue par l’article 301 de la loi Climat et Résilience, etc.). Mais le soutien à la recherche et à l’innovation reste indispensable pour tester de nouvelles organisations et technologies, pour continuer à faire évoluer la filière logistique, qui, comme le secteur du transport et de la mobilité dans son ensemble, sait faire la démonstration de son dynamisme et de sa capacité à évoluer. C’est ce que cette lettre met en évidence !