Du 25 au 30 mars 2024, plus de 6 000 volontaires en service civique ont été mobilisés pour mener des actions ciblées en faveur de l’environnement. De l’organisation de cleanwalks aux plants de slips dans la terre (!), l’opération a été un grand succès.
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« J’peux pas, j’ai climat », c’est quoi ?
Cette semaine de sensibilisation à la transition écologique est une nouvelle initiative lancée par l’Agence du Service Civique, l’ADEME et l’association Unis-Cité. Elle s’adresse spécifiquement aux jeunes en service civique, en leur proposant de créer des actions pour toucher le grand public sur l’urgence climatique, la protection de la biodiversité ou encore les solutions existantes pour limiter son impact environnemental. L’objectif ? Apprendre en s’amusant, mais aussi (et surtout) sensibiliser le plus de monde possible, notamment en relayant les actions sur Facebook, Instagram, Tik Tok et Twitter, avec le hashtag #jpeuxpasjaiclimat. Une initiative importante car, comme l’indique Florence Clément, Responsable de la Mobilisation grand public et jeunes & Education : « Les petits comme les grands ont besoin de découvrir des activités concrètes pour mieux préserver leur environnement. Et c’est encore mieux si cette découverte se déroule de manière ludique et participative. Les jeunes en service civique sont un trait d’union essentiel entre les citoyens et les solutions pour construire un monde plus juste et plus écologique. »
Plus d’une centaine de territoires mobilisés
Vous préférez planter un slip ou nettoyer les rues ?
Qu’importe, il y en a pour tous les goûts ! 12 fiches pédagogiques permettent de choisir son action avec toutes les infos utiles pour la mettre en œuvre. Pour cette première édition, les volontaires ont organisé des cleanwalks pour nettoyer les espaces naturels (parcs, forêt, bord de rivières) en partenariat avec les services propreté de la ville. Des balades qui ont permis de sensibiliser sur des chiffres alarmants : 1 million de tonnes de déchets par an en France, soit 15 kg par habitant, se retrouvent dans les rues et les milieux naturels ! Celles et ceux qui ont choisi de planter un slip en coton dans le sol devront attendre encore deux mois pour observer les effets. Si le tissu est décomposé, cela veut dire que le sol est vivant ! Si ce n’est pas le cas, c’est signe que la pollution, l’imperméabilisation ou encore l’érosion ont appauvri le sol. Quant aux fabricants de tawashis, il leur a suffi de 45 minutes pour confectionner une éponge lavable (inspirée des éponges traditionnelles japonaises), simplement en réutilisant de vieilles chaussettes. Goûter zéro déchet, journée troc, smoothie délicieux à partir de fruits abîmés… les participantes et participants ont tout testé. Verdict : on remet ça l’an prochain !