Les changements de comportement et de mode de vie sont essentiels au déploiement de la transition énergétique et écologique (TEE). Un éditorial d’Anne Varet, directrice scientifique à l’ADEME.
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Les conditions de réussite de cette transition ne dépendent pas que du seul progrès technique. La technologie comme les dispositifs de politiques publiques ne peuvent être conçus indépendamment de l’usager, de ses pratiques et des collectifs dans lesquels il évolue. Depuis quelques années, on observe, à tous les échelons territoriaux, une multiplication des initiatives visant à changer les comportements. Ces initiatives, plus ou moins couronnées de succès, se heurtent à la volonté et/ou à la capacité de faire des individus et des collectifs. Comment les utilisateurs finaux sont-ils pris en compte dans la définition et la mise en œuvre des actions et des dispositifs techniques ou de politiques publiques ? Comment penser collectivement ces dispositifs, gage de leur appropriation et de l’adhésion ? Comment repenser les modes de gouvernance ? Les recherches en sciences humaines et sociales (SHS) nous aident à comprendre comment les individus peuvent adapter leurs pratiques ainsi que les évolutions institutionnelles nécessaires pour aller vers de nouveaux modèles économiques et de gouvernance. C’est parce que la transition écologique est aussi une transition sociale que l’ADEME a lancé l’appel à projets TEES et en partage ici quelques résultats. Nous vous convions le 4 février à une rencontre virtuelle entre chercheurs et acteurs des territoires autour de ces enseignements.