L'édito

« Améliorer la qualité de l’air que nous respirons nécessite la contribution de tous. »

L'édito de Gilles Aymoz, directeur adjoint Villes et Territoires Durables à l'ADEME


Malgré d’importants progrès accomplis depuis trente ans, la pollution de l’air tant extérieur qu’intérieur reste une problématique majeure de santé publique. Par exemple, plusieurs grandes agglomérations dépassent encore les seuils de polluants autorisés, alors que ces seuils vont évoluer vers les valeurs préconisées par l’OMS pour mieux protéger notre santé. Les efforts devront donc être redoublés pour permettre à tous et toutes de respirer un air sain. Améliorer la qualité de l’air que nous respirons nécessite la contribution de tous, non seulement des acteurs publics et des entreprises, mais aussi de chacun d’entre nous. Nos modes de vie sont appelés à évoluer : notre mobilité, nos modes de chauffage, ou encore nos pratiques à la maison et au travail. Or adopter de façon pérenne des pratiques moins polluantes nécessite d’être sensibilisés et d’avoir des solutions à disposition. En ce sens, l’apport des sciences humaines et sociales est crucial pour comprendre les comportements, activer les facteurs du changement et coconstruire des solutions adaptées. Avec ses programmes de recherche, l’ADEME accompagne ces développements. C’est l’objet de cette lettre Recherche, de donner à voir à quel point les sciences humaines et sociales sont indispensables pour améliorer la qualité de l’air !