Longue vie aux téléviseurs

Depuis le 8 janvier 2025, la loi impose aux magasins d’afficher l’indice de durabilité de chaque téléviseur présent dans leurs rayons. Chez Fnac-Darty, on n’a pas attendu cette obligation pour conseiller les clients sur la longévité des différents modèles d’appareils.


Parce qu’il propose des abonnements réparations illimités, le groupe Fnac-Darty a tout intérêt à mettre en avant les produits qui risquent le moins de tomber en panne. Dès 2018, il lançait avec l’ADEME son baromètre annuel du SAV, qui classe tous les modèles d’une même catégorie – les téléviseurs LED ou OLED, par exemple – en fonction de leur taux de défaillance. « Nous avons aussi lancé un score de réparabilité, basé sur des critères comme la facilité de démontage, la disponibilité et le coût des pièces détachées, ajoute Régis Koenig, directeur Réparation & Durabilité de Fnac-Darty. Puis nous avons créé une pastille “Choix durable”, qui croise ces deux informations. »

Un outil d’amélioration continue

C’est ce qui a inspiré l’État quand il a décidé d’imposer l’indice de réparabilité des équipements numériques et électroménagers en 2021, puis son remplacement progressif, à partir de 2025, par l’indice de durabilité. Ce dernier évalue en plus la fiabilité des appareils, c’est-à-dire leur résistance aux contraintes, la facilité de leur entretien, etc. Les téléviseurs font partie des premiers produits concernés.

Cela devrait aider les clients qui ne trouvent pas leur bonheur dans la seconde main à choisir les modèles neufs les plus responsables. Surtout, « comme cela a été observé avec l’indice de réparabilité, les fabricants vont pouvoir se servir de la grille de notation du nouvel indice comme d’un cahier des charges, avec des critères à cocher pour améliorer leurs produits », indique Anne-Charlotte Bonjean, coordinatrice du pôle durabilité et ressources à l’ADEME. Ils seront d’autant plus amenés à le faire quand la note obtenue sera prise en compte, comme l’est aujourd’hui l’indice de réparabilité, dans le calcul du montant de l’écoparticipation.

5,6 MtCO2e

émises par les usages audiovisuels en France en 2022, soit autant que 4 041 073 véhicules particuliers

52 %

de ces émissions sont liées à la télévision linéaire, usage le plus fréquent

+ 29 % d’impacts attendus en 2030, si l’on ne fait rien VS – 33 % en agissant à la fois sur l’écoconception des terminaux et la sobriété des usages.