À l’hiver 2022-2023, alors que la France faisait face à un risque accru de pénurie d’énergie, le ministère de la Transition Énergétique de l’époque et l’ADEME avaient lancé une expérimentation pour mesurer le bilan énergétique du télétravail associé à la fermeture de sites de bureaux.
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Quel est le bilan énergétique et environnemental global du télétravail ?
L’expérimentation a mesuré les consommations d’énergie sur plusieurs dimensions :
- 9 sites de l’administration (ADEME et Ministère).
- 119 télétravailleurs et « l’effet rebond » de leur consommation à la maison.
- Les transports : analyse des économies générées grâce aux transports évités.
AU TOTAL
Chiffres observés dans le cadre d’un télétravail associé à une fermeture totale des bureaux un vendredi*.
- 25 % d’économies d’énergie par télétravailleur et par jour en zone urbaine dense.
- 35 % d’économies d’énergie par télétravailleur et par jour en zone périurbaine ou rurale.
DANS LES TRANSPORTS
- Des économies d’énergie 2 à 5 fois plus importantes en régions qu’à Paris.
- Une différence qui s’explique par la disparité des trajets domicile-travail.
- En régions les trajets sont plus longs et la voiture est plus utilisée. L’économie de carburant est donc plus forte.
- À Paris les trajets sont plus courts et plus fréquemment réalisés à pied, en vélo ou en transports en commun.
À LA MAISON
+ 8 % de consommation d’énergie par télétravailleur et par jour en moyenne. Une augmentation qui dépend de deux facteurs :
- Le chauffage du logement : en télétravail, les salariés chauffent plus chez eux.
- Les usages du salarié : éclairage, utilisation d’écrans, repas, machines de linge, etc.
LE BILAN
Le bilan énergétique du télétravail est positif lorsqu’il est associé à une fermeture totale de bureaux en journée.*
* l’étude porte sur une fermeture de bureaux en hiver.