Greencityzen a développé un système de capteurs connectés afin d’optimiser le nettoyage du réseau d’eaux pluviales et éviter de relâcher des déchets urbains dans l’environnement.
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Plastiques, mégots… 80 % des déchets maritimes viennent des trottoirs de nos villes, charriés jusqu’à la mer par les eaux pluviales via les rivières, les fleuves. Et avant cela, ils obstruent les avaloirs (les bouches de ruissellement en bord de trottoir) créant un risque d’inondation en cas de fortes précipitations. Afin d’optimiser le curage des avaloirs de Marseille, Greencityzen a développé des capteurs connectés à ultrason (HummBox). Une application informe l’exploitant du réseau en temps réel de l’encombrement des avaloirs pour déclencher, quand il le faut, l’intervention de curage. Des capteurs de pluviométrie complètent le dispositif.
Gain sur l’empreinte carbone
« Ce dispositif nous permet d’optimiser les déplacements. L’empreinte carbone des curages est réduite de moitié et les déchets sont collectés à la source », explique François Hamon, CEO de Greencityzen. Quant à l’empreinte numérique des capteurs, elle est limitée au minimum en passant par un réseau 0G à très faibles émissions. Aujourd’hui, 5 000 avaloirs sur 18 000 sont équipés du dispositif et 10 000 capteurs seront opérationnels à Marseille d’ici aux JO de 2024. Le déploiement a par ailleurs débuté à Nice.