La COP 26 s’est ouverte à Glasgow sur un constat alarmant : nos émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse et la perspective d’un réchauffement contenu sous les 1,5 °C s’éloigne… La présidence britannique va devoir faire preuve d’un grand volontarisme pour renverser la vapeur. Décryptage avec Céline Phillips, coordinatrice du pôle Initiatives multilatérales de l’ADEME et membre de l’équipe de négociation française à la COP 26.
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ont été émises dans l’atmosphère depuis 1750, début de l’ère industrielle.
Il s’agit de la quantité d’émissions de GES à ne pas dépasser entre 2019 et 2025, dans le monde, pour réussir à limiter le réchauffement à 1,5 °C. C’est notre « budget » carbone.
C’est, selon les engagements des parties de l’accord de Paris, la quantité de GES qui devrait être émise chaque année d’ici à 2025.
“Sans efforts supplémentaires, la hausse moyenne des températures depuis l’ère préindustrielle pourrait atteindre 2,7 °C d’ici à la fin de ce siècle.”