Utiliser le jeu et l’émulation collective pour faire passer des messages, c’est l’ADN de Ma Petite Planète, un challenge de défis écologiques à relever pendant trois semaines à l’école, au collège et au lycée entre camarades de classe. Depuis 2020, le challenge scolaire a rassemblé plus de 300 000 élèves et enseignants, qui ont réalisé 3,5 millions de défis.
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Cuisiner anti-gaspi, écrire une chanson ou un poème pour la planète, semer des graines autour de son école : pendant trois semaines, trois fois par an, Ma Petite Planète (MPP) rassemble des centaines d’élèves, et leurs enseignants, autour de défis écologiques. Né d’une envie d’agir pour contribuer à lutter contre le réchauffement climatique, sans être moralisateur, et en utilisant plutôt le jeu et l’esprit de groupe, Ma Petite Planète s’inspire des codes qui ont fait la réussite de jeux sur applications, comme les jeux de pronostics de foot entre amis, à ceci près qu’il propose en plus des actions utiles pour l’environnement. Il suffit de télécharger l’application et de comptabiliser les points de son équipe, en fonction des actions réalisées. « L’objectif du challenge scolaire, c’est de valider un maximum de défis pour la planète, en jouant avec sa classe. Les jeunes se rendent ainsi compte de leur pouvoir d’action, et les épreuves créent des échanges entre élèves et professeurs. C’est 100 % positif ! », s’enthousiasme Léna Vialle, responsable du pôle scolaire chez Ma Petite Planète.
Nous avons commencé à jouer à MPP en 2020, entre enseignants d’EPS, pour essayer. Puis nous avons proposé aux élèves de participer à partir de 2021. Les défis sont parfaitement adaptés aux séances d’EPS, avec des postures de yoga ou de la course à pied pour ramasser les déchets en temps limité. Mais il s’intègre aussi aux autres matières : les élèves ont déjà composé une chanson avec leur professeur de musique, récité une poésie en anglais ou appris à présenter un robot fabriqué avec des déchets plastiques.
Ce jeu a un double avantage : il sensibilise aux enjeux environnementaux – le développement durable est au programme des apprentissages au collège – tout en tissant du lien entre élèves et professeurs. Pendant les défis, on travaille autrement, il y a plus d’échanges, et le jeu met une bonne ambiance : les enseignants et les élèves se taquinent pour se passer devant dans le challenge. Le travail par équipe est vraiment fédérateur.
Prochaine édition : le 18 novembre
Les challenges recouvrent une quinzaine de thématiques – alimentation, biodiversité, solidarité, énergie, mobilité…- et sont adaptés au niveau scolaire des élèves. « Chaque défi est conçu en collaboration avec l’ADEME qui nous fait des suggestions et dont nous pouvons utiliser les nombreuses ressources afin d’améliorer nos contenus pédagogiques », précise Léna Vialle. La prochaine édition de Ma Petite Planète pour les scolaires aura lieu à partir du 18 novembre, et la suivante à partir du 10 mars. Vous souhaitez y participer avec vos élèves mais ne savez pas par où commencer ? Pas de panique, l’association propose un webinaire de présentation. N’hésitez plus !
J’ai participé à Ma Petite Planète lorsque j’étais en 4e. Avec des copains délégués, on a proposé d’inscrire nos classes, et tout le monde a joué le jeu ! On a par exemple réalisé un clip vidéo sur les conséquences des usages numériques sur l’environnement, ça a été un super moment. On a aussi fait des câlins à des arbres !
J’ai appris à cuisiner des recettes végétariennes, que je fais toujours aujourd’hui. Ce qui est bien lorsque l’on participe jeune, c’est que cela donne des nouveaux réflexes assez vite. Aujourd’hui je suis au lycée et j’aimerais relever de nouveaux défis avec ma classe.
Pour découvrir Ma petite planète dédiée aux élèves c’est par ici.
Ma Petite Planète en chiffres
dédiées aux élèves
participantes
réalisés pour la planète
des encadrants pensent que la participation des élèves leur a donné envie de s’engager davantage pour la cause environnementale
estiment que leurs élèves comprennent mieux les enjeux écologiques après avoir joué à MPP