Une étude de l’ADEME montre que la hausse des coûts liée à la transition écologique pour les cantines scolaires est modérée, mais aussi qu’elle peut être en partie compensée.
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50% de produits durables, dont au moins 20 % issus de l’agriculture biologique (ou en conversion) + un repas végétarien hebdomadaire + moins de gaspillage alimentaire.
C’est ce qu’impose la loi EGAlim* aux cantines depuis 2022.
* Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine et durable.
+3,2 %
C’est la hausse des coûts
pour les cantines liée à l’application de la loi Egalim. Cette hausse peut être en partie compensée, grâce aux économies réalisées en gaspillant moins,
en achetant moins de viande
et en limitant les coûts indirects.
+11,9 %
Si, au-delà de la loi Egalim,
les cantines investissent
(en matériel et en personnel) pour relocaliser leur approvisionnement et cuisiner principalement
des produits bruts, la hausse
des coûts est plus significative.
25%
Dans les collectivités ayant une part élevée de ménages modestes,
la part du prix du repas prise en charge par la collectivité devrait augmenter de 25 % pour répondre
à la fois aux enjeux de transition écologique et d’accessibilité
à tous de la cantine.
