Sur les 120 bornes électriques mises en place à Grenoble en 2014, 27 ont déjà fait peau neuve. L’objectif de ce « rétrofitage » : offrir davantage de puissance de recharge aux usagers circulant en véhicule électrique. Une solution rapide, écologique et économique.
Partager
Grenoble-Alpes Métropole s’est fixé comme objectif de rétrofiter, c’est-à-dire de remettre à niveau, d’ici à 2025, les anciennes infrastructures de recharges de véhicules électriques installées il y a huit ans. Ces 120 bornes manquent aujourd’hui de puissance puisqu’elles avaient été conçues pour recharger des véhicules trois-roues. Les rétrofiter va permettre de les rendre accessibles pour les voitures en passant de 3 à 7 kW.
Le procédé consiste à transformer ces bornes obsolètes en changeant uniquement les prises et les composants électroniques internes. Financée en partie par l’ADEME et Horizon 2020, le programme de recherche et d’innovation de l’Union européenne, cette démarche se concrétise rapidement : 27 bornes rétrofitées sont d’ores et déjà opérationnelles dans la métropole.
Un gain de temps considérable pour tous
Le rétrofitage des stations existantes permet de conserver les mêmes câbles souterrains et donc d’éviter les travaux de raccordement électrique. Il évite également de construire de nouvelles infrastructures, limitant ainsi l’impact écologique, économique et la durée des travaux effectués. De manière générale, la mise à niveau de ces bornes permettra de préparer le territoire, à la transformation du parc automobile national vers l’électrique. L’avenir est déjà là.
Quoi ?
Rétrofiter les anciennes bornes de recharge de trois-roues électriques désormais inutilisables.
Où ?
L’agglomération Grenoble-Alpes Métropole.
Pourquoi ?
Quand ?
Les 120 bornes devraient être rétrofitées d’ici à 2025.
Partenaires ?
ADEME et Horizon 2020.